L’esprit de l’eau

Déesse et esprit de l’eau, la grande vivace

Je travaille avec cet élément qui me parle. Je vous partage mes trouvailles et communications avec l’eau, ma fluide amie parfois renversante.

L’eau ! La base de notre vie d’humain, de toute vie incarnée.

Transparente, vitale, si précieuse.

Le trésor de nos entrailles.

Son lien avec les émotions vient de l’hydrogène,

Véritable passerelle et médiateur

Qui permet une des plus belles choses :

La communication.

Atomes, cellules et le grand tout s’en racontent des choses !

Par ce principe, l’eau véhicule l’information, qq millions de millions

Dont font parties les émotions.

Sans émotions, pas de douleur mais pas de plaisir non plus.

J’aimerais poser le pinceau sur un point qui pour moi est la base de notre équilibre se nommant homéostasie.

Ce merveilleux système d’auto-régulation passe par l’eau que nous absorbons et les émotions que nous accueillons ou refusons. Il ne suffit pas de boire de la belle eau pure, dynamisée et informée d’amour. Il est tout autant question de vivre les émotions en commençant par arrêter de vouloir les gérer.

Les gérer est le principe inverse de les vivre.

Gérer empêche de digérer, d’accueillir,

Gérer c’est contrôler, nier, mettre en cage.

Gérer ça constipe ! Ca rend malade.

Gérer c’est pour se faire croire que l’on est une bonne personne

C’est-à-dire tout sauf soi.

Gérer ses émotions c’est perdre de l’eau vitale

C’est prendre le feu pour une fontaine.

Une illusion qui fait aïe.

Changer de regard sur nos émotions est un passage délicat qui en vaut la rivière.

Passer de gérer à vivre ses émotions, ça revient un peu à sauter dans l’eau noire et profonde d’un océan qui fout la frousse.

Et pourtant là dans cette peur, réside une lumière qui permet de suivre le courant, de cesser de lutter. Ca s’appelle aussi lâcher prise mais je ne peux plus piffrer ce mot.

Et puis non, il n’y a rien à transmuter dans ces émotions qualifiées de négatives. En tous cas pas avant de les avoir vues et vécues.

Je crois que les addictions viennent de cette confusion illusion entre vivre et gérer ses émotions.

On n’a pas trouvé l’espace, la personne, le truc pour les exprimer et au choix, on a mis ça sous le tapis, on se fait du mal ou on est venu saouler les autres avec. Ca donne ça :

On les fume

On les boit

On les mange

On les stocke

On les remplace

On les renie

On meurt avec.

Jusqu’au jour où y’en a marre de jouer le même morceau qui grince et que l’on voit notre mécanisme se dérouler sous nos yeux, on se voit faire et une nouvelle occasion de changer le disque revient ! Ah beh là, franchement, sautez dans le train !

Et cette fois-ci on ose se regarder en face et amener de la douceur et de la neutralité dans nos yeux. On vire les notions de bien et de mal sur ces définitions et on pète un coup. Ouiiii !

Certains préfèrent crever plutôt que de se regarder dans leur totalité, bon, c’est leur choix.

De voir notre système à l’œuvre est souvent douloureux au départ mais c’est une occasion en or de voir que la prison que l’on a construite est ouverte !

Allo !

Je vous invite à discuter avec l’eau cet élément dont nous sommes absolument remplis.

Aquarelle de Caroline Nguyên
Le haricot d’eau ^^
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