LE CHAMANISME DU HARICOT VIVANT
Initiée par certains praticiens et le monde onirique, le chamanisme est entré dans ma vie le jour où j’ai entendu le mot « chamane » en 2014 après une longue mort initiatique de un an. J’ai expérimenté des stages, j’ai exploré, traversé toutes sortes de passages, d’initiations. J’ai pratiqué pour moi, pour me connaître. Ce que j’avais vécu de douloureux ou d’inexpliqué durant ma vie prenait sens et petit à petit je reprenais mes responsabilités. Je rencontrais alors des personnes avec qui partager mes expériences dites paranormales sans recevoir la colle des étiquettes de la folle et ce fût le début d’une nouvelle vie remplie de vie ! Merci !
J’ai suivi différents enseignements entre 2014 et 2021 dont les deux principaux ont été Jean Marie Muller et Fred Sidarta qui pratiquent des chamanismes complètement différemment. C’est Fred qui m’a permis de me présenter au monde en tant que praticienne et je l’en remercie infiniment ! Puis en 2021, Franck Lopvet est entré sur mon chemin et sa vision est venue compléter, enrichir la mienne. Son domaine ne concerne pas le chamanisme et c’est parfait pour moi qui aime mélanger les couleurs.
Le chamanisme que je pratique est métissé, épicé et vivant. J’ai gardé la base commune de toute forme de chamanisme : la connexion avec le vivant, l’énergie. Je pratique avec les outils qui mettent en mouvement le corps, la voix et le son. Mon intention est de guider les autres à être soi, à ce prendre comme on est. De trouver un équilibre, une ouverture.
Aujourd’hui ma démarche parle de non développement personnel et de non travail sur soi, cette vision est détaillée ici.
Dans mes stages, je propose toujours un espace pour que les personnes puissent lâcher leurs gros dossiers, les exprimer et ainsi les regarder, les accepter, les intégrer. Le cercle sacré créé par l’intention d’être de soi et de vivre la vie induit cette énergie de vie, de libération, de guérison. La personne ose aller au centre du cercle pour y vivre son passage, son initiation. C’est un rituel très puissant qui permet beaucoup de choses ! Vivre ses émotions en fait partie. C’est un espace d’expression, de transformation. Il faut le vivre pour savoir de quoi il s’agit vraiment.
Je pars du principe que tant qu’une émotion n’est pas pleinement vécue, elle reste cristallisée en nous, dans notre corps physique et provoque des déséquilibres (alertes, symptômes, schémas répétitifs, maladies, etc…). L’émotions attend d’être vécue, conduite pour être résolue, et nous quitter.
J’aime la Vie, j’aime l’Amour ! Je suis remplie d’énergie et d’expériences avec mes renaissances, mes ailes et mes tambours, ces éléments de vie avec lesquels je crée mon chemin.
Je suis là pour valoriser ce qui est beau et vivant, et plonger en soi
pour y éplucher ses oignons autant que de faire éclore ses trésors.
Animée par le feu de la vie, je suis une secoueuse de tapis
pour qui veut se connaître, s’aimer et sortir de sa caverne.
La terre est en moi comme une mère, et comme l’air je souffle sur la poussière. Je suis la sagesse et la douceur de l’eau qui nettoient et s’adaptent.
Je suis une accompagnante de la transformation.
C’est le chamanisme qui m’a révélée à moi-même, c’est là que je me sens chez moi. Je pratique un chamanisme né d’une cuisine personnelle. J’accompagne ceux qui ont besoin de retrouver ce lien avec la vie.
Je suis née en France qui a toujours eu son propre « chamanisme » (magie des druides, sorcières, hommes et femmes médecine), je ne considère pas que le chamanisme soit l’attribut d’un endroit du globe plus qu’un autre. C’est un terme qui est devenu fourre tout. J’aime ce mot, sa poésie, pour moi il parle d’hygiène de vie par le biais de l’énergie (matière et non matière). Pour moi il est comme le langage, il vient de partout et s’est développé en fonction de la culture et des besoins dont il est issu.
Je ne prétends pas pratiquer un chamanisme traditionnel de tel ou tel pays, pourtant j’en garde l’essentiel et laisse ou transforme ce que je trouve limitant dans certaines traditions qui ont peut être « oublié » de s’actualiser selon l’évolution de la culture, de l’époque, des changements, des besoins du présent….Un occidental n’est pas un oriental, un sibérien ou un amérindien, certes il peut être appelé par ces sources là mais le plus important n’est-il pas que l’enseignement qu’il reçoive ou propose soit accessible aux siens, à la culture où il vit ?
Nous faisons parti du Tout, tout est en nous. Certains ont retrouvé cette capacité à naviguer dans les mémoires de la Terre et des Etoiles. Il n’y a pas forcément besoin de voyager physiquement pour retrouver les sagesses ancestrales, et heureusement ! Sinon où serait le partage des richesses spirituelles ?
Chacun son chemin. L’idée est de trouver le sien et ses couleurs.
Le chamanisme est tout simplement la recherche de ce qu’on nomme LA VIE. Donc il est pour moi absurde de dire que le « vrai » chamanisme vient d’ici ou de là . Ce qui importe est l’intention du praticien. Quel est son rapport à la vie, aux autres ? Que dit son énergie? Aide t’il les autres à reprendre leurs pouvoirs ou garde t’il un pouvoir sur les autres ? Crée t’il des disciples ou des « maîtres ».
Ce qui m’intéresse par dessus tout c’est d’être vivante et de permettre aux autres de l’être.
Que la vie soit notre guide,
Que l’Amour, la Joie et la Paix rayonnent en nous 🙂
Caroline Nguyên
Oyeka
Verseuse d’eau pour l’ère du Verseau
Un peu perchée mais pas trop !